De tout temps il a été frappé monnaie en Poitou ; l'atelier que possédaient les rois de France à Poitiers, et dont la marque distinctive fut d'abord un point placé sous la huitième lettre de la légende, puis la lettre G, n'a été fermé que par ordonnance du mois de février 1772, et ses registres furent envoyés au greffe de la Cour des monnaies de Paris. Toutefois, Poitiers conserva sa juridiction des monnaies, qui connaissait de toutes matières et délits concernant les mines et métaux, de la vérification et de l'estampillage des poinçons, de l'examen et de la réception des changeurs, batteurs d'or et orfèvres, etc, et qui subsista jusqu'en 1790.

Libre d'accès.

Filleau, "Statistique du département de la Vienne. Essai sur l'ordre judiciaire et administratif de ce département", Bulletins de la Société d'agriculture de Poitiers, t. II, p. 282; t. III, p. 2, 140 et 231; De Gennes, "Notice sur le présidial de Poitiers", Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXVI , 1862 ; Babinet, "Le Présidial de Poitiers", Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. VIII, 2e série, 1885.

Lecointre-Dupont, Essai sur les monnaies frappées en Poitou et sur l'histoire monétaire de cette province. Poitiers, Saurin, 1840.