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Registres d'écrou

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Calendrier républicain

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Présentation des fonds

Ce formulaire vous permet d'accéder aux registres d'écrou des XIXe et XXe siècles. Ils consignent les dates d'entrée et de sortie des prisonniers (condamnés ou simple détenus) ainsi que le motif de l'incarcération.

Pour le XIXe siècle et le début du XXe siècle, il existait plusieurs catégories de détention et autant de séries de registres d’écrou mais 4 catégories principales :

  • les registres des maisons d’arrêt enregistrent les prévenus en attente de jugement devant le tribunal correctionnel ;
  • les registres des maisons de correction enregistrent les condamnés devant le tribunal correctionnel à une peine de moins de 3 mois pour les prisons d’arrondissement, peine de moins de 1 an pour la prison du chef-lieu du département (où sont transférés les condamnés des prisons d’arrondissement) ;
  • les registres des maisons de justice enregistrent les prévenus en attente de jugement devant la cour d’assises ;
  • les registres des maisons centrales pour les condamnés en correctionnel ou aux assises à des peines de plus de 1 an (Thouars dans les Deux-Sèvres, aucune dans la Vienne avant 2010).

On trouve également plusieurs types de registres particuliers :

  • registres dettiers pour les personnes détenues pour dettes ;
  • registres de simple police pour les condamnés par le tribunal de simple police ;
  • registres des passagers pour les détenus en attente de transfert ;
  • registres des militaires pour les prévenus militaires an l’absence de prison militaire spécifique (même chose pour les gardes nationaux) ;
  • registres de la chambre des dépôts ou détention provisoire ;
  • registres dits « administratifs » pour les détentions administratives.

Outre les registres d'écrou, il existe des registres des entrées et sorties ou des états nominatifs pour certains lieux de détention. Ces registres n'étant pas systématiques pour tous les établissements ni pour toute la période, ils n'ont pas toujours fait l'objet d'une numérisation.

Afin de préserver la confidentialité de données personnelles sensibles, seuls les registres de plus de cent ans sont accessibles sur internet, et ceux de plus de 50 ans en salle de lecture.

Spécificités de chaque département

Images numérisées

Deux-Sèvres

Les Archives départementales des Deux-Sèvres ne conservent pas les registres d'écrou de la Maison centrale de Thouars. Seul est parvenu un répertoire alphabétique des noms des détenus pour la période 1874-1925. Les autres registres sont en cours de reclassement avant numérisation dans les prochaines années.

Vienne

Les registres d'écrou de la Vienne, relativement bien conservés, sont numérisés dans leur quasi intégralité jusqu'à 1920. Pour les années postérieures, une partie seulement des registres sont numérisés et consultables uniquement sur les ordinateurs des salles de lecture de la Vienne ou des Deux-Sèvres.

Le département de la Vienne comprenait un type d’établissement pénitentiaire particulier : une colonie pénitentiaire pour mineurs (de 7 à 21 ans), d’abord annexe de la prison centrale de Fontevaud-L’Abbaye et installée sur la commune de Roiffé. Il s’agit de la « colonie agricole et pénitentiaire de Saint-Hilaire ».