Le lien entre les deux sujets se fait par une anecdote relative à un curé qui interrogeait une candidate à un poste de servante : "Est-ce que vous voyez ?". Celle-ci, ayant répondu oui, a été refusée : elle n'avait pas compris que la question faisait référence aux règles et non à la vue.

En préambule, Marie Prieur évoque la détérioration qu'elle perçoit dans les relations entre les gens aujourd'hui et l'attribue au "progrès".

Elle précise que son second mari, épousé en 1923, était un cousin à elle. Elle explique pourquoi ils sont venus s'installer à Confolens après le début de la guerre. Elle raconte les circonstances de son second mariage. Elle évoque les mauvaises relations de ce second mari avec ses deux enfants du premier mariage. Elle évoque la carrière de son gendre récemment décédé, Maurice Guillot, dans un magasin de Civray. Elle évoque ses petits-enfants, notamment les "recoqués" (un enfant né longtemps après ses frères et soeurs). Elle évoque enfin ses relations avec son second mari.

Cote d'origine : MP 22.

Enquêteur : Michel Valière, avec Danielle Renault.

Elle rejette en particulier tout éventuel sentiment de jalousie de Michèle Valière à son égard, compte tenu de son grand âge : elle reprend à son compte l'expression "une vieille mag", que lui propose Michel Valière, pour désigner une femme trop âgée pour aller avec un homme.

Marie Prieur évoque en particulier la situation des servantes qui n'avaient que leurs gages et avaient de ce fait en général des difficultés à constituer le trouseau.

Marie Prieur commence par rapporter une expression de son mari : "Un petit bi d'officier, ça va partout". Michel Valière l'interroge alors sur les termes utilisés pour désigner les organes génitaux des hommes (une birette) et des femmes (une pounette, "do petite canette"). Elle précise que "pour le vrai vrai nom, o sait pas bien comment qu'o s'appelle, ça". Termes pour désigner l'acte sexuel : "on disait rien, on s'tâtait".