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Pelletier et Panou, notaires du duché de la Meilleray à Bougouin pour Monseigneur le duc Mazarin. Daniel Rivaud, journalier, et Louise Vaury sa femme, Jacques Vaury, laboureur, demeurant à Vaumoreau de Vouillé, Jean Vaury, domestique au moulin des Étriers de Brelou, Antoine Ingrand, tisserand à la Billaudière de Fressine et curateur des enfants mineurs de défunts François Vaury et Françoise Bernegoue, vendent à Charles Frère, fermier de la seigneurie de Bougouin, demeurant au château, une terre à la Lègne de Mougon. Reçu de Cochon, fermier de la Vieille Cour de Mougon.
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Fin d'un acte mettant en cause Pierre Conte, laboureur, damoiselle Maixante Gogué, Alexis de Bosquever seigneur de Vaudelaigne, Jean d'Orfeuille seigneur de Lussaudière, Gabriel Rousselot [Vasselot?] seigneur de Reigné, M. de Clerveau seigneur de Saint-Christophe, devant le juge sénéchal de l'abbaye de Saint-Maixent.
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Acte mortuaire de Jeanne Nicolas, femme de François Vignault, 36 ans, établi par Jacques de Paris, notaire résidant à Praille, avec pour témoins Jacques Hipeau, tisserand, Abraham Gadeau, Jean Granet [ ? ] demeurant à Aiript de Romans, ainsi que René Rimbault, laboureur, d'Aiript de Sainte-Néomaye. Elle sera inhumée à Sainte-Néomaye.
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Louis Pérault, laboureur à la Règle, Samuel Pérault, journalier à Romans, François Vignault, laboureur demeurant à l'Infirmerie de Souvigné (le titre dit aussi au Ratou), reconnaissent devoir une rente à Louis Miget, bourgeois, héritier de Louis Miget, conseiller du roi, élu en l'Élection de Saint-Maxient, pour différentes propriétés. Toponymes, situation, autres propriétaires. Acte de 1741 suivi d'une assignation de 1748.
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Arpentage d'un ténement à la Nouhé de Romans, terres sujettes à la rente d'un boisseau de froment de la Saint-Michel dû au seigneur de la Règle ; les tenants sont Jean Brasard, charpentier à Aiript ; dame Vincent, de Sainte-Néomaye ; les héritiers de Louis Bouin ; Charles Conte, de la Couture d'Aigonnay ; Philippe Nicolas, laboureur à la Chesnaye de Fressines ; Gédéon Benest, laboureur au Touchault d'Aigonnay ; Jacques Ganet, laboureur à la Maison Neuve de Fressines.
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Liasse de 3 feuilles intitulée « petit pré acquis de la dame Cochon situé près la métairie de la Veaux paroisse de Vitré ». Dans le 1er acte, Jeanne Cochon, épouse séparée de biens de Jean-de-Dieu François Gabriau, seigneur de La Bertramerie de Vitré, y demeurant, vend à Maître René Louis Nourry, notaire à Melle, demeurant à Celles, un pré au lieu des Veaux, tenant de toutes parts aux terres des Jésuites du Collège de Poitiers, propriétaires de la métairie des Vaux et du prieuré de la Carte. En mai 1756, le jésuite Dulimbert, syndic du Collège, fait grâce à Maître Nourry des dîmes de ce pré ; mieux : par un autre acte, Larcher, le fermier de leur métairie devra payer 10 livres de rente annuelle au notaire pour le remercier de les avoir délivrés par cet achat
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Cahier intitulé « arpent du Quairas » et « extrait de lire sur une pièce de terre sise au lieu appelé le Queiras », en Souvigné. 37 boisselées ½ joignant notamment au Lambon, dépendant de la seigneurie de la Grange Dorée à l'abbé de l'Hort-de-Poitiers, et lui devant 25 sols 1 denier de cens à chaque noël. Les teneurs sont : le procureur du roi ; Jean Conte ; Mme de Régné ; Isaac Rouvreau et Pierre Chaigneau ; Charles et Jacques Appercé ; Abraham Proust ; Pierre Rouillé ; Jacques Sauquet ; Jean Poupot ; Jean Proust ; François Cacouault ; M. La Chaussée.
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Jean Pommier, laboureur, et sa femme Élisabeth Conte, demeurant à la métairie de Jussay à Aigonnay, vendent à Charles Conte, affranchisseur au Vigneau de Prailles, une rente foncière annuelle et perpétuelle due par les héritiers de feu Cazirnir, fermier de Romans, sur une maison au bourg de Romans, payable à la fête de Notre-Dame de mars (5 livres). Vente pour 100 livres. L'affranchisseur châtre le bétail.
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« Le 25 mai 1767 est née Marie, fille légitime de Charles Conte et de Marie Vignaud, du lieu de Vignaud, paroisse de Praille, diocèse de Poitiers, laquelle je soussigné certifie avoir baptisée le 31 du mois et de l'année susdite, présentée au baptême par Jacques Pommier et Élisabeth Conte. Les témoins sont Charles et Jacques Pairaud qui ont promis de signer sur les registres. GAMAIN pasteur ».
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Pierre Barré, journalier, et sa femme Jeanne Monnet habitent la Justice de Goux ; Jacques Mounet a fait donation par testament de 4 boisselées de terre et un journal de vigne à Jeanne Monnet. Moyennant 150 livres, ils s'en désistent en faveur de François Vignault, laboureur, demeurant au Ratou de Souvigné, et Charles Conte, affranchisseur, au nom de sa femme Marie Vignault demeurant au Vignault de Prailles, héritiers de Jacques Mounet dans la ligne de Catherine Vignault.
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Devant le juge sénéchal de l'abbaye de Saint-Maixent, Jean Conte, laboureur, Jacques Pommier, laboureur, et sa femme Élisabeth Conte, héritiers de Pierre Conte, s'opposent à Emmanuel Quinault de la Barre, damoiselle Bestel son épouse, Bon Grillet, cavalier de maréchaussée, et demoiselle Bestel son épouse, Louis Baudrie, marchand, et damoiselle Bestel son épouse, et damoiselle Marie-Julie Bestel, mineure, héritiers de feu Claude Antoine Jean Bestel, fermier de la seigneurie de la Grange d'Hoiré.
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Le 16 mars, au bureau de … de Saint-Maixent, François Vignault laboureur au Rateau de Souvigné, pour lui et Marie Vignault sa sœur, femme de Charles Conte, affranchisseur au Vignault de Prailles, déclare que Philippe Vignault leur père est décédé le 13 novembre 1772 et qu'ils ont hérité d'une borderie à Aiript de Sainte-Néomaye affermée à P. Pouget ; du tiers des biens hérités de Jacques Monnet. Évaluation totale : 2453 livres ; taxe : 34 livres.
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François Vignault, laboureur au Ratou de Souvigné, d'une part, et Charles Conte avec Marie Vignault sa femme d'autre part se partagent en les tirant au sort les biens de leur père Philippe Vignault et de leur cousin Jacques Monnet. François hérite d'une borderie à la Règle de Romans (bordier Tendron) et plusieurs terres (propriétaires et toponymes) ; Marie a la borderie d'Aiript (bordier Pierre Pouget) et plusieurs terres (champ « Perd-ses-Chausses » [... ]).
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Sous la juridiction de Pierre Alexandre de Gilbert, chevalier comte de Rocheac [?], baron d'Augé, seigneur de Poinson, Poinsenot [...], chevalier de Saint-Louis, gouverneur de Parthenay [...], sénéchal d'épée de Saint-Maixent et Civray, Jacques Pommier, laboureur à la Bannissière de Beauvais, avec sa femme Élisabeth Conte, vend une vigne aux Bionneaux d'Aigonnay et plusieurs autres terres (toponymes et propriétaires) à Charles Conte, affranchisseur à Prailles.
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En 1776, Louis Olivier de la Barre, seigneur de Mauprié, la Bessière [...], capitaine au régiment d'Orléans cavalerie, demeurant à Mauprié de Pranzay, afferme pour 7 ans le logis et les terres, étang, […] de la Bessière de Vitré à Charles Conte, affranchisseur au Vignault de Prailles et à sa femme Marie Vignault. Copie de l'acte est délivrée à François Nicolas leur gendre. En 1786, Jean-Marie Chevalier, seigneur des Essarts, et Françoise Angélique de La Barre afferment le logis et les terres et dépendances de la Bessière, pour ses 7 ans, à François Nicolas, Élisabeth Conte, sa femme, et Marie Vignault sa belle-mère, qui y habitent. La ferme est de 200 livres par an pour un nouveau pré et de 650 livres pour le reste de la propriété. Renouvelé en 1793, le bail
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Mariage de François Nicolas et d'Élisabeth Conte. François, laboureur, est fils de Jean, laboureur, veuf de Marie Magneron, demeurant à Chanteloup d'Aigonnay. Communauté de biens. Les époux habiteront chez Charles Conte. Allusion à Jeanne et Marie Nicolas, sœurs du marié ; à Pierre Magneron dit l'abbé, son oncle maternel ; François et André Nicolas ses oncles paternels ; Pierre Girault, son oncle ; Pierre, François, Élie, Jacques et Marie Magneron, ses cousins germains ; Jacques Guidais [?] son cousin [?] germain ; Simon et François Poirier ses cousins ; Pierre et Élie Magneron père et fils, ses cousins ; Samuel, autre Samuel et Pierre Nocquet ses cousins ; Simon Jacques et Jacques Jard-Panvilliers père et fils, parents et amis ; Raymot (?), Bain, Pairault,
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Le prieur de l'abbaye de Celles renouvelle pour 6 ans à Marie Vignault et François Nicolas la ferme de la dîme du Vignaud et de Monteil, dépendant de l'infirmerie de l'abbaye, à percevoir en la paroisse de Prailles ; ils paieront 10 livres pour la desserte au curé de Prailles, 110 livres pour la ferme, et pour suffrage 2 chapons et 4 poules.
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En 1788, les juges du Siège Royal de Saint-Maixent (Richard Sauzeau, conseiller du roi et président du Siège ; Jacques Robert ; François-Marie Nosereau, lieutenant général ; Jean Favier ; René Guillotin, lieutenant particulier assesseur criminel ; Charles Gabriel Chaudrau, doyen des conseillers) condamnent Jeanne Métayer, veuve de Pierre Thébault, et Louis Thébault son fils , à payer 318 livres à François Nicolas pour vente de moutons ; condamnation par corps contre le fils ; ils ne se sont pas présentés à l'audience. Deux imprimés contre eux la même année : « Défauts et Congés » et « Présentation des demandeurs ». Les Thebault sont marchands à Ruffigny de Chavagné. Après cette condamnation du 5 avril, ils font l'objet d'une saisie immobilière à la demande d
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Vente de biens nationaux précédemment à la cure de Romans : François Nicolas achète pour 5.900 livres 5 pièces de terre (Chaillot, Champ Cou, Champ Pommier, La Croix Raynier, La Torte Roue [?]). Garran de Balzan note qu'il paie en assignats. Inséré dans l'acte, une « copie de l'arpent du bois pinet » : propriétaires et rentes dues : Broussard, Leurier, Ayrault, Reas [?], Gadeau, Barillot, Vigneau, Chaigneau, Durivault, Monnet, Conte, Bouin, Rimbault, Vaury, Brault, Bonnaudet, Nocquet.
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Le 7 avril 1792, M. des Essarts délivre à François Nicolas un reçu de 600 livres sur son fermage ; objet et date sont d'une écriture évidement postérieure ; ce reçu n'est enregistré à Saint-Maixent que le 30 vendémiaire de l'an 6. Le 1er mai 1792 le district de Saint-Maixent saisit tout ce que François Nicolas doit ou devra à son ex-propriétaire émigré Chevallier des Essarts. Le receveur des Domaines nationaux à La Mothe-Saint-Héray lui réclame aussi les 600 livres payés le 7 avril. François Nicolas, le 9 brumaire de l'an 6, demande que l'on déduise cette somme de sa saisie puisqu'il l'a déjà payée. Une lettre de Gibault du 11 germinal et une autre de Lafiton du 14 germinal de l'an 6 rappelaient que la comtesse de la Barre des Essarts avait obtenu le main le
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Lettre adressée aux officiers municipaux de Vitré par les administrateurs de Saint-Maixent : le Comité des subsistances du Département se plaint des communes qui devraient fournir des grains à la marine de Rochefort ; les administrateurs du district risquent d'être rendus responsables du retard et d'être dénoncés au Comité de Salut Public. « … Les citoyens de vos communes ne peuvent se refuser à vos réquisitions, pas même sous le prétexte qu'ils n'ont pas suffisamment de grains pour leur consommation personnelle : il faut que nos armées soient pourvues ; toute résistance sera punie d'une façon assez terrible pour effrayer ceux qui seraient tentés d'en montrer ».
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« Marie Anne Pressac, épouse du citoyen Joseph Le Blois accusateur public au tribunal révolutionnaire à Paris, au nom et comme fondée de sa procuration sous signature privée en date du 29 thermidor an 2 enregistrée à Niort... Demeurant à Niort », renouvelle le bail de la Bessière à François Nicolas, fermier. Signature lisible : Pierre Le Blois.
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Imprimé intitulé « Extrait du Registre des Délibérations de l'Administration du District de Maixent », 11 messidor an 3. Par son arrêté du 15 floréal an 3, l'Administration avait recommandé aux municipalités de son ressort de lui fournir l'état (liste) des jeunes gens levés (conscrits) sur leur territoire. Un arrêté du Comité de Salut Public du 4 floréal de l'an 3 avait ordonné à tous les jeunes gens absents de leur corps pour infirmité ou autre réquisition et sans certificat de s'y présenter sous 3 jours. Les municipalités ont à nouveau 8 jours pour y veiller ; après, elles seront dénoncées au Comité du Salut Public et aux Représentants du Peuple près l'armée de l'Ouest.
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Jacques et Pierre Juchaud, cultivateurs à la Renaudière de Vitré, avaient pris à ferme en l'an 2 cette métairie appartenant à M. Picoron de Saint-Maixent. En l'an III, la Renaudière fut adjugée à François Nicolas et François Magneron. François Nicolas veut donner congés aux fermiers Juchaud. Ils se mettent d'accord sur une indemnité.
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François Nicolas, cultivateur, demeurant au Vau de Vitré, renouvelle à Jean Mareux, cultivateur à la Baledrie (Bailledrie?) d'Aigonnay, et à Jacques Mareaux, cultivateur à la Vignetière de Prailles, le bail de la borderie de la Baledrie. Le reçu des droits de l'acte est encore précisé « 4 livres 10 sols tournois ».
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Contrat de mariage entre Marie Nicolas, fille de François et d'Élisabeth Conte, et François Fleuret, fils de Pierre et de Marie Morisset, demeurant à Grand-Ry d'Aigonnay. Les époux vivront avec les Fleuret. François Fleuret aura en dot 600 F. à valoir sur la succession de ses parents ; Marie Nicolas 600 F. payables dans l'année. Témoins Fleuret : Pierre, son frère ; Jacques, son oncle ; François et Abraham Texier, ses oncles demeurant à Moulay ; Suzanne Fleuret et Marie Fleuret (veuve Bouffard), ses tantes. Témoins Nicolas : Jeanne, Louise et Marie (sic), ses sœurs ; Jean, son grand-père ; Marie Nicolas femme de Reau, sa tante ; François Magneron, demeurant à Vitré de Celle ; Elisabeth Conte, sa tante. Contrat fait à Grand Ry. Autres signatures : Jean Martha
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Le onze vendémiaire comparaît devant le Président du Tribunal civil de Melle, par le ministère de Jacques Bujault, avoué, Marie Bain, demeurant à la métairie du Portail de Périgné, veuve depuis l'an 9 de François Nicolas, l'oncle paternel de celui de Vitré. Le deux fructidor de l'an 9, le même tribunal a jugé que Marie Bain d'une part et les héritiers de François Nicolas d'autre part nommeraient deux experts pour évaluer en détail l'héritage, car le défunt a légué à sa veuve les objets qui lui conviendront pour une valeur de 10.000 F. Marie Bain a nommé pour son expert Pierre Heury Chabot, propriétaire à Saint-Romans-lès-Melle ; les héritiers quand à eux n'ont pas nommé leur expert ; elle leur a fait signifier de le faire. Les héritiers sont Jean Nicolas (fr
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(suite) Le deux pluviôse de l'an X, Jacques Bujault avoué dépose au greffe du tribunal les procès verbaux des experts ci-dessus, en date du 1er brumaire, rédigés par Jean Dury, praticien à Celle. Description de la métairie du Portail ; un expert l'estime à 5000 F., l'autre 8000 F. Description et estimation des terres. Suite de l'expertise le 7 brumaire. Nombreux toponymes et noms de propriétaires. Les estimations différent notablement. Suite le 8, puis le 15, le 21. Au milieu du cahier, description des meubles et ustensiles, vaisselle, animaux, linge etc... partagés en 2 lots ; 7 pages. Suite le 2 frimaire : maison et dépendances du Portail. Le 3, visite de la métairie de Bonneuil de Verrines : état des lieux ; même chose à Tauché de Sainte-Blandine. Le 5, v
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(suite) 23 ventôse, puis 1er germinal. Les premiers experts n'ont pu se mettre d'accord sur les estimations et le partage des meubles et immeubles. Marie Bain a demandé la nomination d'un 3ème expert ; les parties étant d'accord, le tribunal nomme Souttet, agriculteur à Périgny. Jacques Bujault assigne François Nicolas à comparaître devant le Tribunal civil de Melle le 6 germinal pour assister à la prestation de serment de Souttet.
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15 thermidor, Marie Proust, veuve de Pierre Griffault, est décédée à la métairie de la Chaume de Beaussais, laissant 6 enfants mineurs : Pierre 20 ans ; Elisabeth, 17 ans ; Jean, 14 ans ; Jacques, 10 ans ; Louis, 8 ans ; Marie, 5 ans ½. Les 3 aînés ont été émancipés le 10 thermidor ; il faut nommer un tuteur aux 3 autres. Devant le juge de paix de Celle, Vincent-Auguste Nourry, et son greffier François Chazelles, comparaissent les plus proches parents paternels et maternels : Abraham Griffault, cultivateur aux Chaumes de Beaussais, oncle ; Jacques Griffault, cultivateur à Sevret, oncle ; Jean Griffault, cultivateur à la Maisonnière de Sevret, oncle ; Abraham Collon, époux de Marie Griffault, à la Chapronière de La Mothe-Saint-Héray, oncle ; Jacques Thebault,
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Le 8 germinal de l'an XI, décès à Vitré d'Élisabeth Conte, femme de François Nicolas. Le 14 germinal de l'an XI, décès à Vitré de Marie Vignault, mère d'Élisabeth et veuve de Charles Conte, autrefois affranchisseur au Vignault de Prailles. Le 16 germinal de l'an XI, décès à Vitré de Jeanne Nicolas, mère de Pierre Fleuret (?). Agissant pour Pierre Fleuret son gendre, François Nicolas acquitte les droits de mutation après le décès à Aigonnay de Pierre (?) Fleuret le 4 vendémiaire de l'an XII.
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Marie Bain, veuve de François Nicolas de Thorigné, s'est remariée avec Jean Dury, propriétaire à Thorigné et rédacteur cité au pragaraphe 74. Daniel Bain et sa femme Louise Geoffret avaient donné 1200 livres de dot à Marie lors de son 1er mariage le 4 messidor de l'an III. Les héritiers de François Nicolas étant intéressés par le paiement de cette dot, Jean Dury accuse Daniel Bain de ne pas l'avoir payée. Jacques Bujault plaide pour Bain : il avance que celui-ci avait fait plusieurs paiements sans quittance ; il ne doit que les 96 livres que Dury lui-même a mentionnées dans le procès-verbal de la succession. Le tribunal suit Jacques Bujault et cite les parties et les héritiers Nicolas à l'audience du samedi 23 pluviôse de l'an XI.
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22 prairial. A la justice de paix de Celle, réunion du conseil de famille demandée par Jean Dechaine, cultivateur à Châteauneuf de Vitré, subrogé tuteur de la fille de François Nicolas, du Vau de Vitré, Marie-Élisabeth Nicolas, 18 ans, en vue de régler la succession d'Élisabeth Conte sa mère. Sont présents : André Nicolas, 65 ans, cultivateur à Tressauve de Chavagné, grand-oncle ; Philippe Nicolas, 26 ans, cultivateur à la Chesnaye de Fressines, cousin issu de germain ; Pierre Nocquet, 45 ans, cultivateur à la Chesnaye de Sainte-Néomaye, cousin issu de germain ; François Vignault, 42 ans, cultivateur au Ratou (?) de Souvigné (?), cousin issu de germain ; Pierre Rouillé, 62 ans, cultivateur à Châteauneuf de Vitré, cousin issu de germain à cause de Marie Conte
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Répartition d'une rente de 8 boisseaux de blé dûe aux héritiers de Jacques Goudeau, cultivateur à la Chevalerie de Souvigné, par les co-propriétaires d'un tènement arpenté en l'an XIII, situé à Romans. J. Goudeau avait amorti cette rente en l'an III entre les mains de l'ancien avoué André Rouhier et de sa femme Françoise Miget à Saint-Maixent. Outre J. Goudeau qui a payé pour tous, les débiteurs de l'an III étaient la citoyenne Louveau de la Règle ; François Vignault, culivateur au Ratou de Souvigné ; François Nicolas. En l'an VIII, une tentative d'harmonisation de la rente a échoué du fait de Vignault. En l'an XIII, après l'arpentement, le tribunal les renvoie pour répartition de la rente devant Me Michel Angevin notaire à Saint-Maixent-l'École. En 1806 l'a
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Contrat de mariage entre Pierre Griffault, propriétaire, fils de feu Pierre et de Marie Proust, demeurant à la métairie des Chaumes de Beaussais, et Marie Nicolas, fille de François et de feu Élisabeth Conte, veuve en premières noces de François Fleuret, sans enfants, demeurant à la métairie des Vaux de Vitré. Lui apporte 1500 F. ; elle 3000. Témoins du côté du mari : Abrahm et Jean Griffault, oncles ; Élie Vigier, oncle à cause de Suzanne Proust sa femme ; Élisabeth Griffault, sa sœur ; Jean et Daniel Griffault, ses cousins germains ; du côté de Marie, Louise Nicolas, sa sœur, et Pierre Bouffard, son beau-frère ; André Nicolas, son oncle ; Pierre Girault, son oncle à cause de Jeanne Nicolas sa femme ; Marie Nicolas et Jean Reat, sa tante et son oncle ; Pier
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Feu François Magneron et François Nicolas avaient acquis en commun et par moitié des bois taillis appelés Bois de la Bessière près de la Cibaudière de Celle (70 boisselées). François Nicolas les partage, après bornage, avec les héritiers de François Magneron, soit : Jacques Dubreuil et Marie Magneron sa femme, demeurant à Vitré ainsi que Pierre Magneron, mineur ; Jean Proust, propriétaire à la Poisnière de Beaussais, tuteur de celui-ci ; Jean Proust et Louise Magneron, demeurant à Beaussais. Jeanne Nicolas, leur mère et belle-mère, demeure à Vitré.
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Amortissement de la rente en blé que François Nicolas, aux Vaux de Vitré, devait aux héritiers Goudeau, c'est-à-dire à François Proust, cultivateur à Boisne de Saint-Martin, et à Marie-Anne Goudeau sa femme ; à Jean, Daniel, Pierre et Catherine Goudeau ; à Suzanne Goudeau et son mari Jean Ayrault ; à Françoise Goudeau et son mari Pierre Lebrault. François Goudeau leur paie 193 francs 75 centimes
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1er juin 1811. Contrat de substitution au service militaire : François-Eugène Desgranges, autorisé par son père Jean Desgranges, débiteur de tabac, Grand Rue à Melle, remplacera Jacques Griffault ; l'indemnité sera payée par Abraham Griffault, cultivateur aux Chaumes de Beaussais, et par Pierre Griffault, cultivateur aux Vaux de Vitré. Or le 2 novembre 1812, Jacques Griffault est soldat dans la compagnie départementale des Deux-Sèvres ; les Desgranges les mettent en demeure de respecter leur contrat ou de les indemniser.
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En 1774 Jean Colombier et sa femme Jeanne Papot, demeurant à Boisne de Saint-Martin-de-Saint-Maixent, avaient signé deux actes les engageant à payer deux rentes d'un total annuel de 7 livres 10 sous à Charles Conte. Élisabeth Conte en hérita, puis ses enfants Marie Nicolas, femme de Pierre Riffault, demeurant aux Vaux de Vitré, et Louise Nicolas, femme de Pierre Bouffard, demeurant à la Couture d'Aigonnay. Les deux rentes leur seront désormais payées par les héritiers de Jean Colombier, soit : Jeanne Colombier et son mari Pierre Chollet, demeurant à Boisne ; Jacques Hypeau, maréchal à Cherchenay de Saint-Martin, qui a racheté la part d'héritage de Marie Colombier femme Migault vers 1810.
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Anne-Sophie Nourry, épouse de Louis-Jean-Marie-Élie Aymé, maire de Melle, donne pouvoir à Vincent-Augustin Nourry, juge de paix de Celle, pour vendre deux borderies à la Carte de Vitré, l'une exploitée par Cheigne, des terres et des bois du Tiers Fou, du Roc l'Abbesse, des Terrageaux, et deux terres aux Bagnonières de Beaussais, le long du chemin de Villermat à Crouzon. Celles-ci sont achetées par François Nicolas, propriétaire cultivateur aux Vaux de Vitré, 772 francs. Madame Nourry tenait ces biens de sa tante Le Gendre.
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Comptes : achat de moutons à 23 francs pièce ; 35 francs la pièce ; bois à 8 francs la verge ; « à la foire de La Mothe du mois de décembre 1818 jai vendu 2 noyers 66 francs » ; moutons à 67 francs le couple ; deux bœufs 310 francs ; deux autres 398 francs ; vendu de la méture à 5 francs le boisseau ; moutons à 59 francs le couple.
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La succession de la dame Hypongue (?) a été partagée entre François-Louis-Marie Taillefert, propriétaire demeurant à Vitré ainsi que son épouse Marie-Suzanne-Désirée Frappier-Poiraudière, d'une part, et Alexandre et Charles Denossay, demeurant l'un à Tilloux, l'autre à Beaulieu d'Usseau, d'autre part. Ils ont échangé leurs lots : les Taillefert ont une métairie à Mortaigre de Beaussais ; les frères Denossay la maison Saint-Gobert à Celles, la métairie de la Poupaudière à Vitré, ainsi que celle de la Renaudière et trois pièces de terre. Les Denossay donnent pouvoir à Taillefert pour vendre. Il vend à Pierre Griffault, propriétaire cultivateur aux Vaux de Vitré, une terre de 109 ares à la Hièble de Vitré, et une autre de 182 ares à la Garenne, pour 4000 francs
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François Nicolas et Pierre Griffault, propriétaires aux Vaux de Vitré, ainsi que Pierre Bouffard, propriétaire à la Couture d'Aigonnay, afferment pour sept ans à Jean Proust et François Girault, cultivateurs à Aiript de Romans, une petite métairie à Aiript de Sainte-Néomaye, pour 23 boisseaux de froment, 23 de baillarge et 100 francs par an. Bail renouvelé en 1830 pour commencer à la Saint-Michel 1832.
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Charles-Louis de Laspaye, chevalier et baron de Saint-Généroux, époux de Estherina-Clarice-Zélia Gille de la Coudre, a affermé des terres labourables et des prés situés à Vitré à Pierre Griffault, aux Vaux de Vitré, et à Joseph Larchier, cultivateur à Eclopgenêt de Beaussais. Visite de ces terres : 9 articles ; toponymie. Témoins de l'état des lieux : André Papot et Jacques Nanteuil, propriétaires à Vitré.
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Élisabeth Guitton, femme d'Abraham Griffault, étant décédée, ses enfants héritent notamment d'une métairie à la Bouquetière de Goux, du champ de la Teigne ou la Vie (4 hectares) à Prailles, de 3 hectares à Font l'Oie de Prailles, de 72 ares au champ d'Oye de Beaussais, de 35 ares à l'Érable de Goux, de 2 hectares 30 ares à la Niole de Goux, de bois à Goux et Exoudun, de 48 ares aux Lardières de Goux, de 30 ares au Roussillon près du moulin à vent de Beaussais, d'une borderie à Beaussais. Les héritiers sont Jean Griffault, cultivateur, et Marie Griffault sa femme, à la Chapronnière de La Mothe-Saint-Héray ; François et Abraham Griffault, majeurs ; Élisabeth Griffault, femme de Georges Bougouin, géomètre demeurant à la métairie de Brégion de Chay ; Magdelaine
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Charles-Louis de Laspaye, baron de Saint-Généroux, chevalier de la Légion d'honneur, officier d'état-major, et sa femme, Zélia Gilles de la Coudre, demeurant à Saint-Maixent, doivent 916 francs 93 centimes, principal et intérêts, à Alexandre-Célestin Jubien, maître de pension à Niort. Débiteurs saisis et défaillants, les époux Saint-Généroux ont eux-mêmes des débiteurs, que Jubien fait saisir ; ce sont : Pierre Griffault, aux Vaux de Vitré ; François et Pierre Proust, cultivateurs à la métairie de la Chaimbaudière de Thorigné ; Joseph Larchier, cultivateur à Éclopgenêt de Beaussais ; Marie Jollet veuve Panoux, meunière au moulin de la Place à Saint-Martin-de-Saint-Maixent ; Bardon, cultivateur à l'Île d'Exireuil ; Pierre Chauvineau, fermier à la Pergellerie
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Marie-Josué de Clervaux, Chevalier de l'Ordre du Mérite militaire, demeurant à la Cabourne d'Aumagne (Charente-Inférieure), donne pouvoir à Louis-Nicolas Pommier, instituteur primaire à Celles, pour lever une hypothèque contre Jean Griffault et Marie Mainson son épouse, cultivateurs à Éclopgenêt de Vitré, sur une terre au champ Carré de Vitré, joignant notamment Pierre Griffault, des Vaux de Vitré.
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Abraham Griffault, cultivateur à Brégion de Sepvret, et Louise Chaband (?) sa femme, vendent à Pierre Griffault aux Vaux de Vitré le quart de la borderie de la Bouvetière de Goux. Un autre quart appartient à Georges Bougouin par sa femme Élisabeth Griffault ; les deux autres quarts à Pierre, Jean, Jacques et Louis, les héritiers de feue Élisabeth Griffault et Marie Griffault. Abraham Griffault tient le quart de la borderie de l'héritage de sa mère Élisabeth Guithon.
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Vente de la métairie de la Ménardrie de Romans, par les héritiers (frères et neveux) de Théophile Frère : Arnaud Frère, propriétaire, Grand'rue à Saint-Maixent ; Rose-Rosalie Frère, veuve d'Étienne Chaigneau-Dulac, propriétaire impasse de la Berlière à Saint-Maixent ; Pierre Mussat, juge de paix à Saint-Maixent, et sa femme Victoire Corbin, rue de la Croix à Saint-Maixent ; Hyacinthe Ledain, médecin, et sa femme Madeleine Céleste-Bethy Corbin, 24 rue Dauphine à Paris. Pierre Griffault achète un lot pour 365 francs.
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Contrat d'association entre François Portron, « fabricant » à la Mothe, François Vandier, cultivateur au Clouzeau de Prailles et Pierre Griffault, cultivateur aux Vaux de Vitré, pour exploiter une propriété qu'ils viennent d'acheter pour 20 096 francs au baron de Saint-Généroux, le Mat de Terre de Vitré, sur Vitré et Beaussais.
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Tribunal de Commerce de Melle. Le 17 septembre 1836, Ardouin Proust, marchand de chevaux à la Lande de Saint-Marc-la-Lande, a souscrit à l'ordre de Pierre Griffault deux billets payables à la Coupe d'Or à Saint-Maixent, le 1er au 16 janvier, l'autre au 5 février, de 350 francs chacun. Pierre Griffault les a endossés au profit de Pierre Mousseault, marchand orfèvre à Saint-Maixent. Les billets restant impayés, le tribunal condamne solidairement Ardouin Proust et Pierre Griffault.
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Échange de terres entre François Rouget, juge au tribunal civil de Niort, et Pierre Griffault, aux Vaux de Vitré, ainsi que Marie Griffault, épouse de Daniel Griffault, cultivateur à la Maisonnière de Sepvret. François Rouget cède la terre de Terasson, le long du chemin de la Perjaudière à la grange d'Oiré, et joignant Griffault, terre dépendant de la métairie de La Bouquetière et provenant de la succession de Marie-Élisabeth Rouget de Gourcez, sa mère, à son décès épouse de feu François Rouget, juge honoraire à Niort. Pierre et Marie Griffault cèdent une terre au champ Roi (?) à Goux, joignant les chemins de la Perjaudière à la Banissière et de la Perjaudière à la Bouquetière.
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Traité de remplacement d'un conscrit. Pierre Griffault, fils de Pierre, a tiré le n° 50 de la classe de 1837. Jules Macé, rentier, au nom de Hadmar fils aîné, négociant patenté de 1ère classe, 13 rue des Cloutiers à La Rochelle, s'engage à lui fournir un remplaçant au service militaire. Pierre Griffault père lui paiera 2 000 francs plus les intérêts, 13 mois après l'admission de remplaçant par le conseil de révision de Niort, et ce au domicile de M. Valtet, aubergiste au Cheval Blanc à Niort.
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Le 16 février 1839, Jean Griffault, cultivateur au Grois Bois de Prailles, et ses enfants Pierre et Marie signent une reconnaissance de dette de 280 francs à Louis Brisset, marchand à Celles. Le 5 juillet 1839 le tribunal de Melle les condamne à payer cette dette. Deux assignations ; compte «pour mettre à la porte de Griffault à la Banissière » et au verso « Vente par autorité de justice le mercredi 10 mai 1840... Place du marché de Celles... Linge, tables, coffres, amoires, buffet à deux corps, chaudrons... ».
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Jean Proust, cultivateur à Beausoleil de Thorigné, et sa femme Jeanne Magneron, précédemment domiciliés à la métairie de l'Infirmerie de Vitré puis à Vitré même, vendent à Pierre Griffault, aux Vaux de Vitré, le pré Boulot à Beaussais (30 ares) pour 1 100 francs. Jean Proust l'avait hérité de sa mère Françoise Nocquet, décédée à Vitré vers 1826, veuve de Jacques Proust.
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Conseil de famille des mineurs Jacques, Louis, François, Élisabeth Griffault de la Barrissière de Beaussais. Jean Griffault, leur père, est mort le 29 décembre 1843. Jacques Martin, cultivateur au Chêne de Prailles, convoque le conseil de famille pour leur donner un tuteur. Sont présents : Pierre Griffault, 27 ans, cultivateur à la Gorchonnière de Mougon, leur frère ; Pierre Griffault, 61 ans, cultivateur et propriétaire aux Vaux de Vitré, leur oncle ; Jacques Griffault, 51 ans, cultivateur et propriétaire à Etrochon de Saint-Romans-lès-Melle, leur oncle ; François Cacouault, 34 ans, cultivateur à la Groie d'Aigonnay, leur oncle par alliance du côté maternel à cause de Louise Martin son épouse ; Pierre Martin, 43 ans, cultivateur au Chêne de Prailles, leur o